In 2005, the WHO Western Pacific Region adopted the hepatitis B control goal of reducing the hepatitis B surface antigen seroprevalence in children at least 5 years of age to less than 2% by 2012. Universal infant immunization with three doses of hepatitis B vaccine, including a timely birth dose, is the key recommended strategy. Measuring seroprevalence in children at least 5 years of age takes into account the period when the risk of acquiring a chronic infection is highest and provides an indicator that can be monitored in the short term, within 5 years of vaccine introduction, and which correlates strongly with the long-term consequences of hepatitis B. A time-bound supranational hepatitis B control goal was chosen to create a sense of political urgency for strengthening routine immunization services and improving access to delivery care as well as providing resources for hepatitis B vaccination. Consequently, the programme strategies selected are not stand-alone but also contribute to strengthening health systems. Independent certification of achievement of the control goal, hitherto used mainly for eradication goals, is planned for all countries. Early assessment showed that adopting the regional goal led to greater political commitment, with reduced inequalities in hepatitis B vaccination between and within countries. Previous declining trends in routine immunization coverage also show signs of reversal and there is major progress in providing timely birth doses. A similar approach may be relevant to countries in Africa and South Asia, that have a high hepatitis B disease burden faltering routine immunization and poor access to skilled delivery care.
En 2005, la Región del Pacífico Occidental de la OMS adoptó la meta de control de la hepatitis B consistente en reducir la seroprevalencia del antígeno de superficie del VHB en los niños de 5 o más años a menos del 2% para 2012. La inmunización infantil universal con tres dosis de la vacuna anti-hepatitis B, incluida una dosis de nacimiento administrada puntualmente, es la estrategia clave recomendada. La decisión de medir la seroprevalencia en los niños de al menos 5 años responde al hecho de que el riesgo de contraer una infección crónica es máximo en ese periodo, y de ese modo se obtiene un indicador que puede monitorearse a corto plazo, a los cinco años de introducir la vacuna, y que está fuertemente correlacionado con las consecuencias a largo plazo de la hepatitis B. Se eligió una meta supranacional de control de la hepatitis B sujeta a un plazo para transmitir la impresión de que el fortalecimiento de los servicios de inmunización sistemática y la mejora del acceso a la atención obstétrica, así como la provisión de recursos para la vacunación contra la hepatitis B, constituyen una urgencia política. Por consiguiente, las estrategias programáticas elegidas no se agotan en sí mismas, pues contribuyen a fortalecer los sistemas de salud. Se ha previsto para todos los países un proceso independiente de certificación del logro de la meta de control, aplicado hasta ahora principalmente a metas de erradicación. Una evaluación preliminar mostró que la adopción de la meta regional propició un mayor compromiso político, reduciéndose las desigualdades en materia de vacunación anti-hepatitis B tanto entre los países como dentro de ellos. Las tendencias previas de disminución de la cobertura de inmunización sistemática también muestran signos de inversión, y se observan avances importantes en la administración puntual de las dosis de nacimiento. Enfoques similares a éste pueden revestir interés para los países de África y Asia meridional, que presentan una alta carga de morbilidad por hepatitis B, perturbaciones de la inmunización sistemática y acceso limitado a la atención obstétrica especializada.
En 2005, la Région OMS du Pacifique occidental a adopté, concernant l'hépatite B, l'objectif de réduire à moins de 2 % d'ici 2012 la prévalence de l'antigène de surface du VHB chez les enfants de moins de 5 ans. La principale stratégie recommandée est la vaccination universelle des nourrissons avec trois doses de vaccin contre l'hépatite B, y compris une dose dans les délais à la naissance. La mesure de la séroprévalence chez les moins de 5 ans prend en compte la période où le risque de contracter une infection chronique est maximal et fournit un indicateur pouvant être suivi à court terme sur les 5 ans écoulés depuis l'introduction du vaccin et fortement corrélé avec les conséquences à long terme de l'hépatite B. Un objectif de lutte contre l'hépatite B supranational et lié au temps a été choisi pour faire prendre conscience de l'urgence sur le plan stratégique du renforcement des services de vaccination systématique et de l'amélioration de l'accès aux soins à l'accouchement, comme de la fourniture de moyens pour la vaccination contre l'hépatite B. Par conséquent, les stratégies programmatiques choisies ne sont pas indépendantes, mais contribuent également au renforcement des systèmes de santé. Une certification indépendante de la réalisation de l'objectif en termes de lutte contre la maladie, opération jusqu'ici principalement réservée à l'objectif d'éradication, est prévue pour l'ensemble des pays. Une première évaluation a montré que l'adoption de l'objectif régional avait conduit à un plus grand engagement politique, avec une réduction des inégalités en termes de vaccination contre l'hépatite B d'un pays à l'autre ou au sein d'un même pays. Les tendances à la baisse précédemment relevées pour la couverture par la vaccination systématique présentent également des signes d'inversion et on constate un progrès important dans l'administration dans les délais de la dose à la naissance. Une démarche similaire pourrait être applicable aux pays d'Afrique et d'Asie du Sud-Est, dans lesquels la charge de morbidité due à l'hépatite B est élevée, la vaccination systématique régresse et l'accès aux soins à l'accouchement est insuffisant.